Halte aux déchets sauvages

La question de la propreté publique et de la présence de déchets sauvages dans certains endroits des villes, des villages ou aux abords des routes préoccupe un grand nombre de citoyens. Elle conditionne en effet fortement le sentiment de bien-être ou de sécurité dans le cadre de vie.

Les actions publiques (la sensibilisation, l’installation d’équipements, le nettoyage, la répression) sont nombreuses. Pourtant elles doivent sans cesse être réitérées, faute de résultats probants sur le moyen ou le long terme. La bataille contre la saleté et les déchets sauvages n’est, hélas, jamais gagnée. Les nombreux efforts déployés par les pouvoirs publics, notamment les communes, sont pourtant extrêmement coûteux en temps, en ressources humaines et financières. Ces actions sont cependant trop peu évaluées par les gestionnaires.

Ne perdons pas de vue que la question de la prévention en matière de déchets est fondamentale et prioritaire. En effet, si les déchets sauvages existent, c’est avant tout parce qu’il y a des déchets qui sont produits.

La question de la propreté publique est un chantier important. C’est, surtout, un chantier qui nous concerne tous. Parce que nous sommes tous des producteurs de déchets. Et parce que c’est nous, tous ensemble, qui créons notre espace public, notre cadre de vie. Le respecter et le défendre, c’est respecter les autres, c’est se respecter soi-même. Dès lors, c’est tous ensemble que nous devons entreprendre ce chantier. Avec créativité et enthousiasme.